Aujourd’hui, lundi 21 septembre, c’et jour férié au Japon. Chaque troisième lundi de septembre c’est le keiro no hi oit le jour des personnes agées. Chose ue je ne savais pas avant de me décider d’aller au Mont Nokogiri.
Je pars de l’hôtel vers 10 heures, histoire de se reposer un peu et direction la gare de Tokyo pour prendre pour la troisième fois de suite la Keio Line en version rapide. Cette fois je m’arrête au terminus Soga.
Comme j’ai peu de temps à tuer avant de prendre ma correspondance (à peu près 40 minutes), je fais un petit tour dans la ville. Franchement, je n’ai pas trouvé grand chose dans cette ville. Je suis tombé sur une locomotive âgées
Je suis aussi tombé sur une petite cérémonie avec des enfants et des adultes
Je repars vers la gare de Soga et prends mon train direction Hama-Kayaka et son mont Nokogiri. Comme je pars d’une petite gare vers une autre petite gare, je suis obligé de me taper un tortillard. Il s’est arrêté à toutes les gares. J’ai mis 80 minutes pour atteindre ma destination. Je peux vous assurer que les campagnes japonaises, c’est pas la joie.
La partie sympa du trajet a été lorsque j’ai longé les côtes du pacifique.
Ces côtes me donnaient vraiment envie d’aller tremper mes pieds ^^
Ces côtes sont aussi un repère pour familles riches. Pour ceux qui visualisent les maisons de stars d’Hollywood, on avait les même ici et j’avais sacrément envie de voir les voitures dans les garages.
J’arrive enfin à destination de Hama-Kayaka et c’est plus village qu’une ville et le Mont Nokogiri est le seul point d’attraction de cet endroit. Nous marchons un petit quart d’heure pour arriver à un téléphérique pour monter au sommet de la montagne. Ma première pensée a été de faire demi tour. C’est très très haut.
Je prends mon ticket au prix de 930 yens pour effectuer l’aller et le retour. Après une heure d’attente, et oui c’est un jour férié donc les japonais en profite pour sortir, je monte dans la cabine et l’ascension se fait s’en trop de souci pour moi sauf au passage du pylône. Une fois en haut, il vous reste encore quelques marches à monter pour apercevoir un panorama incroyable. Comme d’habitude, je ne m’approche pas trop du bord ^^.
Nous sommes ici à 329 mètres au dessus du niveau de la mer. Hauteur parfaite en cas de Tsunami. Pour information, le village si situe lui à moins de 4 mètre au dessus du niveau de la mer.
Sur cette montagne, il y a le plus grand bouddha du Japon sculpté dans la roche. Je me dirige vers celui-ci mais pour ça je dois passer par un chemin rocailleux et escarpé le tout à flan de montagne. Les marches ne sont que des pierres de différentes tailles assemblées n’importe comment. Équipez d’une bonne paire de chaussure parce que c’est très difficile pour les articulations et surtout pour ma cloque au niveau de ma plante de pied droit (il est sympa ce détail non ?^^)
La destination prévue est devant moi mais pour pouvoir accéder au grand Bouddha, je dois m’acquitter un droit d’entrée de 600 yens (soit 4€ pour une statue …). Je décide de faire demi tour et de remonter les marches casse gueules. Mes mollets et mes genoux me supplient de m’arrêter (il fait du 30° et un taux d’humidité frôlant les 80% donc le soleil cogne très fort).
Retour à Okachimachi pour prendre un bon bain. Sauf que j’ai pris un train faisant Hama-Kayaka vers Shinjuku et je n’ai malheureusement pas pu m’asseoir car tous les sièges étaient réservés. J’ai passé plus de 2 heures debout entre 2 wagons.
Voilà pour cette septième journée au Japon.
Mes pensées vont a tes genoux et aux articulations 😉 très belle photo merci pour ce voyage que tu nous fait partager ^^
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