Graphismes
Codemasters a développer un tout nouveau moteur spécialement conçu pour les machines nouvelle génération et appelé Ego Engine pour développer ce F1 2015. Codemasters avait fait l’impasse l’année dernière sur un F1 2014 sur notre PS4 en prétextant que les ingénieurs développaient un tout nouveau moteur spécifique à la PS4 et la Xbox One. Le résultat est franchement très inégal voir décevant.
J’ai constaté que le niveau visuel est très différent selon la date de création du circuit. Les circuits old school du championnat comme Barcelone, Silverstone ou Budapest, ne sont pas terribles. Oui c’est plus beau que sur la génération précédente. Enfin plus beau n’est pas vraiment le bon terme à mon avis. Je dirais surtout que la définition est plus agréable à l’œil. Je m’attendais à beaucoup mieux notamment au niveau des détails importants dans une course.
Par contre, les circuits nouvelle génération, comme Abu Dhabi ou la Russie sont réussis sans que ça vous décroche la mâchoire. Contrairement aux circuits classiques, les nouveaux circuits ont des architectures contemporaines comme le stade olympique en Russie ou le fameux hôtel d’Abu Dhabi en plein milieu du circuit. Ça peut vous paraître ridicule mais ce genre de détails rend vraiment le tracé plus sexy.
Les circuits les plus impressionnants restent sans aucun doute les circuits en ville et/ou de nuit. Par exemple, Monaco est vraiment chouette avec pleins de détails comme les panneau clignotants, la profondeur de champ. Cette profondeur est très appréciable car on a une impression d’être au cœur de la ville (et ce n’est pas vraiment le cas sur tous les circuits). Les circuits de nuit (il y en 2 : Singapour et Bahrein) sont vraiment chouettes visuellement. Les immeubles sont illuminés.
Même si la qualité graphique est supérieure à la précédente génération de machine, je m’attendais à voir beaucoup plus de détails comme les commissaires de course agitant leur drapeau en fonction des événements (le bleu pour les retardataires, le jaune pour un incident de course etc …). Je m’attendais aussi à voir plus de public et surtout plus vivant. Dans ce F1 2015, le public est présent dans les tribunes mais sans ferveur, sans cris, sans supporters d’écurie (notamment Ferrari). Le seul détail que j’ai pu remarqué (et ça relève vraiment de l’anecdotique) se passe lorsque vous roulez un peu fort sur les vibreurs, l’aileron avant vibre.
Le résultat à l’écran est certes propre mais sans vie et c’est quand même dommage lorsque l’on voit la qualité de la vie dans des production comme Assassin’s Creed Unity et GTA V.
J’aimerais aussi que les développeurs fassent des efforts pour que la piste soit un peu plus proche de la réalité. Ici, nous avons toujours cette bonne vieille texture grise sans aucune aspérité. Pour cacher un peu ce défaut, les développeurs ont posé ici et là des pseudos tracent de freinage mais à aucun moment ils ont eu l’idée d’intégrer de manière dynamique les traces de blocage de roues faites par les joueurs.
Dans les courses de F1 (contrairement aux courses de Nascar ou d’Indycar), la pluie peut faire sont apparition durant la course sans que cette dernière ne s’arrête. La pluie gérée par le jeu n’est pas terrible sans être catastrophique non plus. J’ai quand même relevé quelques soucis qui m’ont surpris. Les gouttes d’eau sur l’écran ne bougent pas (ou vraiment très peu) alors qu’en théorie avec la vitesse on devrait voir les gouttes partir vers l’extérieur de l’écran. Ensuite, les gerbes d’eau déplacées par les F1 sont quasiment inexistantes (un très léger effet de nuage à l’arrière du véhicule mais rien au niveau des roues avant). Il y a aussi, et c’est un peu plus gênant à mon avis, l’effet de la piste mouillée n’est pas réussie et n’est surtout pas en concordance avec la quantité d’eau tombant des nuages.
Le jeu souffre de la concurrence des autres titres pourtant sortis avant lui. Si on compare cet effet à celui de Project Cars, il est certes en dessous mais franchement ça peut passer. Par contre, si on effectue la comparaison avec Driveclub, ce F1 2015 se prend une grosse claque. Dans F1 2015, j’ai vraiment l’impression que Codemasters s’est contenté du strict minimum concernant ces effets météorologiques.
Contenu
Lorsque vous lancez le jeu, vous avez un choix à faire. Soit vous souhaitez faire le jeu avec la saison 2015 soit vous le faites avec la saison 2014. Cela ne change pas grand-chose mais rajoute un circuit (celui de Hockenheim) à la liste des 19 tracés 2015.
– Melbourne (Australie)
– Kuala Lumpur (Malaysie)
– Sakhir (Bahrein)
– Shanghai (Chine)
– Barcelone (Espagne)
– Monaco
– Montreal (Canada)
– Spielberg (Autriche)
– Silverstone (Grande-Bretagne)
– Hockenheim (Allemagne) en 2014
– Budapest (Hongrie)
– Spa Francorchamps (Belgique)
– Monza (Italie)
– Singapour
– Suzuka (Japon)
– Sotchi (Russie)
– Austin (Etats-Unis)
– Mexico (Mexique) en 2015
– Interlagos (Brésil)
– Abu Dhabi
20 circuits pour un jeu de course, je trouve que c’est un peu léger quand on voit le nombre de 32 (sans compter les variantes) tracés dans un jeu comme Project Cars. Cette limitation est probablement due à la licence F1. Lorsque Bernie Ecclestone vend les droits pour un jeu, le développeur ne peut probablement pas faire ce qu’il veut. Pourtant, il y aurait la possibilité d’intégrer les anciens circuits mythiques de la F1 comme Magnycourt, Kyalami, l’ancien circuit de Monza etc …
Et pourquoi ne pas intégrer aussi de nouvelles catégories comme la Formule E (pour éléctrique), la F3, l’Indycar pour avoir plus de variété ?
Concernant les pilotes, vous avez évidemment les pilotes de la saison 2014 et 2015 avec la misa à jour qui va avec. Sebastian Vettel, en 2014, était chez Reb Bull Renault et est passé en 2015 chez Ferrari, Jules Bianchi ne fait malheureusement plus parti du plateau des pilotes de F1.
Conduite
La conduite est très (mais alors très proche) des précédents volets de la série. En mode facile, la conduite est axée arcade avec des touches de simulation. Il faut obligatoirement des notions de trajectoire mais le jeu n’est pas très punitif lorsque toutes les aides sont activées.
Par contre, si vous enlevez toutes les aides, le jeu commence à devenir très compliqué à jouer avec une manette.
Evidemment, tout est paramétrable. Si vous ne voulez pas voir la trajectoire idéale, l’assistance au freinage mais garder le contrôle de traction, vous pouvez. Toutes les aides sont activables ou non en fonction de votre manière de jouer.
La conduite sous la pluie est un peu plus technique si vous voulez faire des temps. Je joue avec le contrôle de traction actif (la DualShock 4 n’est pas assez précise au niveau des gâchettes je trouve) et même avec cette aide, la voiture a tendance à beaucoup patiner à la remise des gaz.
Parlons maintenant de la sensation de vitesse. Je ne sais pas si le jeu tourne en 60 images par seconde ou non et ce n’est pas vraiment important pour moi. Cependant, je dois reconnaître que ça va vite. Aussi vite que dans une vraie F1 ? J’en doute, mais c’est plutôt agréable surtout que la fluidité est presque au rendez-vous. Sur certains circuits comme celui de la Malaysie, à certains moments, on voit que le décor ne suit pas forcément le rythme mais cela ne gêne en rien la conduite. Je vais quand même ajouter un petit bémol. La sensation de vitesse est appréciable lorsque la voiture est lancée mais dans toutes les phases d’accélération on a l’impression de piloter une 2CV. D’après les pilotes de F1, on est en théorie censé avoir un coup de pied aux fesses à chaque coup d’accélérateur et que c’est assez violent. Dans ce F1 2015, cette sensation de puissance est complètement absente.
Intelligence Artificielle
L’IA dans les jeux de voitures, c’est en général un point négligé par les développeurs et ce F1 2015 ne fait pas exception même si quelques comportements sont plutôt réussis. Sur ce point, la gestion du trafic et notamment l’attitude des retardataires est vraiment excellente. La plupart des pilotes lorsqu’ils voient que vous allez leur prendre un tour s’écartent de la trajectoire pour vous laisser le champ libre mais certains pilotes comme le Vénézuélien de chez Renault Pastor Maldonado lui a plus de mal à comprendre. Cet ajout est vraiment cool !
Malheureusement, le comportement des autres pilotes est parfois incompréhensible et vous rentrent dedans comme si vous n’étiez pas là, changent de trajectoire sans trop savoir pourquoi. Même lors des points de freinage, vous freinez un peu plus tôt parce qu’il y a un autre véhicule devant vous, celui qui est derrière vous ne prends pas en compte ce paramètre et continue sur son point de freinage habituel et évidemment il vous rentre dedans …
Il faudrait vraiment que tous les développeurs pensent que c’est agaçant pour les puristes surtout pour les jeux se réclamant d’être une simulation …
Ambiance
Je trouve l’ambiance de ce F1 2015 plutôt réussi si on met de côté le public un peu coincé.
Lors des séances d’essais ou de qualification, vous êtes dans votre monoplace avec toutes les informations que vous souhaitez comme on peut le voir lors des diffusions sur Canal +. Par exemple, l’écran installé sur votre monoplace vous permet de voir votre classement en temps réel, les véhicules sur la piste avec une petite icône si la piste est trop encombrée pour sortir des stands mais aussi la possibilité de voir la caméra embarquée du pilote dont vous vous méfiez. Vous pouvez switcher à un autre concurrent à n’importe quel moment tant qu’il est sur la piste sans temps de chargement. Ca m’a vraiment bluffé !
Lorsque vous avez fini votre tour et que vous décidez de rentrer aux stands, vous êtes pris en main par les mécaniciens. Ils soulèvent la voiture, la reculent dans le garage, mettent les couvertures chauffantes et il y a même un préposé qui tient un ventilateur juste en face de vous
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, on vous met vraiment dans la peau du pilote. Tout le monde est à votre service pour vous mettre dans les meilleures conditions psychologiques pour remporter la course.
J’ai adoré aussi la possibilité de pouvoir voir les temps des différents pilotes en temps réel lors des séances chronométrées, savoir où ils se situent sur la piste pour savoir si la piste est libre ou non mais ces options étaient déjà présentes sur les précédentes versions de F1. Cependant, il y a une option que je n’avais jamais vu auparavant dans les jeux de F1, c’est pouvoir voir se mettre à la place de vos concurrents et regarder ses différentes trajectoires. Le chargement est quasi invisible et vous pouvez passer de pilote en pilote à la volée. Cette possibilité m’a bien amusé surtout sur les circuits que je ne connaissais pas encore comme la Russie et le Mexique.
L’option voix de l’ingénieur dans la manette est toujours aussi cool même si ce n’est pas nouveau. Ici les informations sont vraiment sympas et utiles. Votre ingénieur va vous informer sur l’état de vos pneus, le moment où il faudra rentrer au stand, la consommation de carburant (qui est devenue une donnée stratégique), mais aussi vos temps au tour par rapport à votre coéquipier.
La grille de départ est aussi moment agréable à regarder. Evidemment, il y a les grid girls aux côtés de la voiture avec la pancarte personnalisée du pilote. Ces femmes correspondent aux stéréotypes asiatiques, europééns, orientaux et sud américains. En plus de ce plaisir visuel typiquement masculin, j’ai apprécié voir aussi les mécaniciens s’affairer aux réglages de dernières minutes. Le résultat à l’écran ressemble beaucoup aux rediffusions télévisuelles et c’est très appréciable.
Durant la course, vous allez souvent voir un geste de mécontentement de votre pilote lors des accrochages avec les autres pilotes. C’est dommage que ce soit toujours le même … A contrario, lorsque c’est vous qui avez tort, votre adversaire aussi vous le fera savoir. Ces petits évènements rendent la course un peu plus humaine et c’est sympa.
Toujours durant les courses, les différents bruitages sont vraiment immersifs. Lorsque vous activez le DRS (l’aileron mobile), vous discernez très bien le bruit, lorsque vous montez sur les vibreurs, vous l’entendez. Cette ambiance sonore m’a tellement plu que je prenais du plaisir à essayer de repérer d’autres bruits. Malheureusement, je trouve le son du moteur toujours pas génial. Je n’ai pas eu la sensation d’être dans une F1 où on sent la montée dans les tours, les coups de pied au cul après un changement de vitesse et pareil lors des freinages. Toute cette sensation de puissance passe bien évidemment par l’aspect visuel mais on néglige souvent le côté sonore.
Online
Le mode online est un peu surprenant. Le mode de fonctionnement est très différent des autres jeux de courses. Ici on fonctionne par niveau de « difficulté ». Par exemple, dans le premier niveau, toutes les aides sont activées (et certaines peuvent être désactivée comme l’aide au freinage) et les adversaires sont en mode fantôme (donc aucun dégâts) et le quatrième et dernier niveau vous enlève toutes les aides y compris le changement de vitesse automatique et les dégâts et pénalités sont activés au maximum. Je trouve ce système plutôt sympa … enfin au début car au bout d’un certains nombre de courses en mode facile (et c’est ici qu’il y a la plupart des joueurs), vous n’y avez plus accès. Est-ce définitif ? J’avoue que je n’ai pas eu la curiosité de retourner voir puisque vous le savez tous, le online ce n’est pas mon truc et je l’utilise pour obtenir mes trophées pour ensuite ne plus y remettre les pieds.
Trophées
Le platine n’est vraiment pas évident à cause des 3 trophées liés à la conduite sans les aides et avec l’IA en difficile. Le reste des trophées n’est pas compliqué mais certains sont vraiment pénibles et sans intérêt comme, le trophée « Bienvenue en Russie » vous obligeant à faire 50 tours sans faute avec la Marussia sur le circuit de Russie ou le trophée « The Final Countdown » faire 500 tours sur les circuits européens.
Mon avis
Ce F1 2015 a été une déception à plusieurs niveaux surtout si on le compare aux quelques jeux de courses déjà présents sur le marché. Tout d’abord visuellement, le jeu manque cruellement de peps sur la plupart des tracés. Le gameplay n’est pas aussi fun ou nerveux qu’un Need for Speed ni même aussi profond qu’un Project Cars. Et Enfin, la durée de vie est quand même courte avec son nombre de circuits famélique et l’unique championnat F1. Je pense qu’avec la licence FIA, Codemasters aurait pu rajouter des compétions type Formule E ou Formule Renault.
Achat indispensable ?
NON ! Je ne comprends pas pourquoi ce jeu est sorti sur les consoles nouvelle génération. Tout est très propre mais on est loin des standards PS4. Je m’attendais au moins à des circuits plein de vie, des décors fourmillants de détails même la Safety Car n’est plus disponible. J’en attendais vraiment beaucoup de ce nouveau jeu de F1. Je regrette mon achat et je suis extrêmement déçu donc ne faites pas comme moi ne craquez pas pour ce jeu …
Je voulais me prendre ce jeu vue sont prix de maintenant (ont le trouve pour 40 euros) étant un chasseur de trophée et aillant des amis qui ont le jeu les trophées online ne seront pas un problème (bien que je déteste les jeux avec dès trophée online ou la plus part son assez abusée et très chiant à faire). Pour le solo je n’ai pas regarder la liste.
Le test est excellent et aborde vraiment bien le jeu. Je joue à tout type de jeu et le plus gros défaut dans ce genre de jeu que j’ai observé durant ces année sont la RÉGRESSION
A l’époque dans les années 2000 les jeux de courses ou f1 avait (pour les jeux de courses et même de rallye) toute les conditions météo. Neige, pluie, soleil, etc. Le seul à avoir repris la donne dans les anciennes consoles, était PGR4 sur la Xbox 360. Et il y avais également les animations au stande de ravitaillement
Aujourd’hui quand un jeu de course sort ont veut nous faire avaler se qui existait déjà depuis très longtemps (pour l’exemple de la vue cockpit et la pluie le tout premier Test drive unlimited pour se qui ont jouer)
Exemple le dernier Forza : Vous avez la pluie et les aquaplaning. Project cars la même chose. Je ne m’aventurerais pas sur ce dernier jeu qui même au bout de la mise à jour 8.0 est toujours en bêta pour moi (avis personelle) et où l’animation des stands est inexistante.
Après il y a un autre facteur problématique aujourd’hui, la casualisation. Si un développeur sort un jeu basé pure simulation sur console les ventes vont prendre un sacré coup. Si ce n’est pour ne pas dire que le jeu ne se vendra pas.
Le prochain assetto corsa qui va arriver risque d’être bien orienter de ce côté là je pense qu’on va avoir le même phénomène de se que j’appellerais le phénomène « Project Cars » c’est à dire que au bout de 3 jours ont va en retrouver des stocks dans les rayons d’occasion. J’espère me tromper bien évidement
Sinon très jolis test bien détaillée
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Merci et je l’attends aussi ce Asseto Corda en espérant que j’arrive à trouver un G29 d’ici là 🙂
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